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Au fait du jour | Vivement que ça change !

 

A l’issue de l’entretien accordé par le ministre de la Jeunesse et des Sports à une station de TV, nous avons écouté et réécouté quelques passages qui nous ont particulièrement intéressés, en raison des nombreuses supputations et «commérages » qui ont concerné deux points essentiels. Celui relatif aux événements que traverse la FTF et celui qui concerne les relations entre le Département de la Jeunesse et des Sports et le Cnot. Bien entendu, le peu de cas que l’on réserve à la partie Jeunesse et des activités qui la concernent mérite plus qu’une évocation de passage. C’est un volet qui mérite bien plus que cela, et en parler rien que pour «marquer le coup» constitue un crime de… lèse-majesté. La partie Jeunesse ( les générations passées le savent très bien) a fourni la majorité des cadres de ce pays. Il n’y avait pas beaucoup de moyens mais la volonté de servir, d’être utile, de rapprocher les jeunes autour des idéaux de leur pays et les inciter à prendre responsabilités et initiatives pour tendre la main, secourir, assister, sauver, prévenir et ne jamais laisser un voisin, un ami, un adversaire à terre, ont été des qualités et des comportements que l’on inculquait. Nous reviendrons sans doute sur ce volet en temps utile, mais revenons à ces deux questions soulevées plus haut. Le ministre a été catégorique : le dossier concernant la FTF étant du ressort de la Justice, il ne peut émettre aucun commentaire. Ce qui demeure important, c’est bien cette réaction des envoyés de la Fifa qui ont, après avoir entendu, vu  et constaté, ont  tout simplement contribué à la mise en place des développements en cours et qui aboutiront à la suite de l’AG à la mise en place du futur bureau fédéral. Et ce dossier sera clos. En ce qui concerne les relations plus ou moins tendues avec le   Cnot, cela est dû, d’après le ministre, au fait que cet organisme prétend qu’il n’a pas reçu copie de la mouture de la future loi devant régir les associations et le sport dans le pays. Pour démentir cette allégation, il a posé une question : « Doù vient le document de 153 pages qui est  en notre possession et qui commente cette future loi?».

Autant dire que tous ces remous qui ont secoué l’opinion publique  n’ont fait qu’accroître la mésentente et le manque de solidarité entre les différentes parties prenantes de ce sport. Alors que nos adversaires potentiels s’organisent, calculent, prennent des initiatives pour propulser leurs candidats pour occuper des places pour représenter le sport de leurs pays respectifs, nous chicanons pour un rien et nous nous tirons dans les pattes. Le président de la fédération internationale de handball, par exemple, est là depuis… plus de vingt ans et personne n’a pu le déboulonner en dépit de la puissance des nations qui disputent les premiers rôles.

D’autres représentants africains sont à la tête de fédérations internationales qui comptent, alors que nous nous battons contre les moulins à vent. Cette absence de solidarité est si criarde qu’il y a lieu de se poser des questions, étant donné que la Tunisie est un pays pionnier dans ce continent. Par la présence de ses grandes écoles de formation et par l’activité débordante de ceux qui ont réussi à avoir la confiance de leurs pairs,  la Tunisie a énormément servi la cause du sport africain. La Tunisie a formé bien des cadres sportifs appartenant à des pays frères et amis et a contribué à lancer les principales compétitions continentales tout en fournissant des cadres compétents et superactifs. C’était la belle époque qui a été complètement dynamitée par des membres fédéraux qui, au lieu de consolider les conquêtes des représentants tunisiens, s’alliaient pour éjecter ceux qui étaient là. Chédly Zouiten, ancien secrétaire général de la fédération internationale de volley-ball, en sait quelque chose.

C’est la raison pour laquelle nous attendons avec impatience cette future loi dans l’espoir qu’elle mettera un terme à cette mainmise tout en  changeant bien des choses. Un membre fédéral, au terme de sa mission, pourra prétendre à une place au sein d’une commission internationale et pourquoi pas à une présidence qui servira avantageusement les intérêts du sport national. Les seuls à être contre cette limitation des mandats sont ceux qui sont adeptes de la présidence …. à vie!

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